ETYM : Patty PATTI ADELINA : dame 674 675 , soit Adela Juana Maria, soprano.Fille de la cantatrice Caterina Chiesa Barilli, ses soeurs Amelia et Carlotta sont aussi des cantatrices. Née en 1843 Madrid, 1919 Graig-y-Nos Castle en Angleterre. Elle remporta ses grands succès à l'opéra de Paris. Elle épouse le marquis de Caux en 1868, à Paris, divorce et se remarie en 1886, avec son partenaire, le ténor Ernest Nicolini 1868 : funérailles de Rossini à Paris, elle chante aux côtés de Marietta Albonile. Strabat Mater (oeuvre de Rossini). 1899 : veuve depuis un an, elle épouse un baron suédois Rolph Cederstrom. Une carrière de 64 années : le dernier monstre Diva de la grande époque de l'opéra.

Ses déplacements sont remarqués : riche, adulée, cantatrice la plus rémunérée de son époque, elle voyageait avec 7 domestiques, dont 2 cuisiniers.

Cantatrice soprano léger, ses grands débuts se font au Métropole de New York. En 1859 elle joue le rôle titre de l'opéra Lucie de Lamermoor : c'est le succès qui la propulse Diva, sur toutes les scènes du monde, l'une des plus glorieuses divas de tous les temps. Elle a joué : Cherubin, Les Noces de Figaro, Rosine, Le Barbier de Seville, Marguerite (Faust), Zerline, Don Juan, et bien sûr toutes les grandes oeuvres de son pays natal. Ninon Vallin faisait connaître l'Art Francais ; Patty restait fidèle au style italien déclinant, qu'elle réussit à faire jouer durant un demi-siècle de plus. A Paris elle joua au théâtre de la Gaîté notamment quand il prit la forme Théâtre à l'italienne.

PATTY ADELINA et sa soeur Carlotta ont fait la publicité de la liqueur Bénédictine, nouvellement relancée dans la seconde moitié du XIXè, par Alexandre Le Grand (Fécamp)

Consommé aux de oeufs de fauvette : Escoffier page 129. Il y est précisé qu'il a été créé en 1896 pour Patty Adélina mais on ne sait par qui ni pourquoi ? Peut-être par lui-même. Escoffier précise par ailleurs qu'il créait beaucoup de variantes sur une base donnée pour ses clients à honorer.

En cuisine les variantes des livres de cuisines classiques ne sont pas les bases de la Cuisine Française, tout simplement une sélection compilée d'appellations dans les ouvrages. Pourquoi ne pas continuer avec nos actuelles divas, Pavaroti,.Belmondo, Bocuse. Un peu moins de pudeur avec nos ceux qui marque notre temps. Que pensait Escoffier de Melba?

Employé pour :

Salade : peut-être pour Adélina Stehle, personnage du Falstaff de Verdi