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APPERT : 1749 1841 Nicolas, né à
Châlons sur Marne, de parents aubergistes, qui lui ont
donné les premiers rudiments du métier. Il sera
placé ensuite chez un cousin pâtissier, puis chez
le roi Christian IV, prince allemand, puis chez la Princesse
de Forbach. Il travaille ensuite chez un brasseur (là
où on recherche comment mieux conserver la bière).
Il travaille dans le Jura où il est amené à
des recherches sur les moyens de conserver les aliments. Le Jura
est très penché sur ce problème car c'est
un pays de mines de sel gemme. En 1782, au moment où les nobles prennent l'exil, il s'installe à Paris, rue des Lombards, comme confiseur, et continue ses recherches. Bonaparte arrive au pouvoir ; avec sa politique envers les anglais maîtres des océans, le sucre commence à manquer, phénomène qui sera aggravé par le blocus continental. Il devient difficile de pratiquer la confiserie, mais surtout de mettre en conserve par le sucre les produits saisonniers qui serviront toute l'année. Appert se penche encore plus sérieusement sur le problème, Napoléon a besoin de nourriture transportable pour ses armées, qui sans cela ne peuvent quitter la France, Napoléon organise un concours. doté d'un prix de 12 000 francs de l'époque. Appert qui allait faire faillite se lance dans l'aventure. Grimod de la Reynière avait déjà parlé de ses travaux. Il trouvera le moyen de conserver par l'effet de la cuisson prolongée en vase hermétique. Soit des bouteilles de verre épaisses comme on en trouvait depuis peu en Champagne (Dom Pérignon). Ce sont les anglais (Avec Durant, anglais) qui plus tard avec l'utilisation de boites en fer blanc le ruineront, copiant son système. Le contrat pour le prix stipulait une obligation de dévoiler le procédé de fabrication, Appert préféra commercialiser seul ses produits,. que ses concurrents arrivèrent vite à imiter. Voire améliorer. Appert n'a pas touché son prix, une fortune en ce temps, il a fini ses jours criblé de dettes, notamment à cause de l'investissement qu'il avait dû réaliser à Massy pour devenir un industriel à part entière. L'Etat n'a pas fait un geste pour le Sauveur de la famine lit-on dans certains ouvrages. Alors que l'Argentine a fait une rente à vie à Le Tellier pour son procédé de congélation. C'est le ministre Chaptal (on est toujours dans le sucre cette matière première ; voir aussi Benjamin Delessert) qui présenta Appert à l'empereur, lequel le nomma Ravitailleur des Armées. Appert toucha toutefois 12 000 livres (autre que le prix) de Napoléon sur son propre budget, lorsqu'il lui offrit le titre et la médaille de Bienfaiteur de l'Humanité.Vers 1860 son petit fils relança son industrie, avec un certain succès : son neveu Raymond inventa en 1851 l'autoclave à peu près à l'époque où l'on découvrit que l'eau additionnée de sel bouillait à plus de 100°C. En 1854 Winslow ( un américain) améliore l'autoclave de Raymond pour lui faire atteindre 150° environ. Le mot Appertisation, est synonyme de "conserve", bien sûr tiré de son nom. Soit le procédé Appert. On le doit aux américains qui se souvinrent de ce chercheur. APPERT Etait présent sur le croquis du Figaro, le 21-12-1889, avec Plus de 80 autres personnalités de la Bouche. |
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